Rencontre avecLa Rosalie des Alpes
C’est en Isère, au pied du Vercors, entre le Bec de l’Orient et les Terres Froides que cette rencontre inattendue avec la Rosalie des Alpes a eu lieu. Quelle surprise de tomber nez à nez avec ce coléoptère. Quelques spécimens se trouvaient sur le tronc d’un hêtre mort, ainsi que sur quelques-unes de ses branches tombées et les alentours environnants. La Rosalie des Alpes, également connue sous le nom de Rosalia alpina, est un impressionnant longicorne aux couleurs métalliques, présentant une carapace élégante, souvent observée dans les régions montagneuses des Alpes. Ses reflets vibrants et sa morphologie distincte en font une espèce emblématique de ces habitats alpins.
Rosalie Alpine
Rosalia alpina
La Rosalie alpine est l’un des coléoptères les plus beaux, les plus grands (20 à 40 mm, sans les antennes) et les plus rares d‘Europe. Facilement reconnaissable avec son corps allongé, aplati et de couleur bleue cendrée, elle porte des taches noires sur les élytres. Sur ses grandes antennes bleues, vous pourrez observer des touffes de soie noire disposées de façon régulière.
Les larves de la Rosalie sont xylophage et se développent dans le bois mort de hêtre. Elles doivent disposer durant plusieurs années de bois mort de hêtre exposé au soleil pour se développer. Pour cette raison, les populations de ce coléoptère sont en régression dans plusieurs pays européens.
Habitat
La Rosalie des Alpes affectionne le bois de hêtre mort comme les troncs morts et les branches cassées et bien ensoleillé pour le développement de ses larves.
Alimentation
Les larves de la Rosalie des Alpes trouvent de quoi vivre dans les bois morts. Elles sont xylophages.
Menaces – protection
La Rosalie des Alpes est protégée et sa capture interdite en France (arrêté du 22-VII-93), comme dans la plupart des pays d’Europe.
Aujourd’hui la Rosalie des Alpes est menacée de disparition par l’amenuisement progressif des troncs de hêtre en décomposition dans lesquels elle pond ses larves.